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BIBLIOGRAPHIE:

•“L'art contemporain dans les espaces publics” (territoire du grand Lyon 1978/2008) - Ed La BF15, Lyon 2008
•Alain Vollerin: “XX1e siècle, L’Architecture Contemporaine en Rhône-Alpes”, Ed Mémoire des Arts, Lyon 2002
•Utopia 2001 - Revue Rhône-Alpes Culture (arts et littérature) - Ed Réalis Utopia, Lyon 5e
Marie-Paule Escoffier: "Au coeur de la Chapelle des Récollets" - Vaucluse Matin du 19/10/2001
•Alain Vollerin: “Histoire des Arts Plastiques à Lyon au XXe siècle” - Ed Mémoire des Arts, Lyon 1998
•Alain Vollerin: “6x6: Un engagement autour de la production d’un art maximal...”
revue Mémoire des Arts (n°13) 1998
•“Inactualité du Nouveau” -Edition Espace Arts Plastiques de Villefranche / Association Cour 34-17, Lyon 1997
Jean Dumont: “Entre le réel et sa mémoire” - revue Espace (Montréal) - hiver 97/98
Hedwidge Asselin: “Une certaine nature morte ou des extraits du réel” - revue Espace, Montréal, hiver 1997/98
Dominique Baqué et Emmanuel Hermange: “Les égarements de la photographie” - Ed. Services culturels de l’Ambassade du Canada, Paris 1993
•“Sélest’art 93” - Ed. Office de la Culture de Sélestat - Texte de Q. Tri Tran Diep: “Une certaine mise en demeure de la mémoire” - mai 1993
•“Etats des lieux” - Ed. de l’Espace Arts Plastiques de Villefranche - Texte de A. Oudin:
“Qu’attendre d’un artiste...” 1992
•“Facteur d’Art” - Ed. LM Communiquer (Paris) - Textes de Marie-Claude Le Floc’h, de Sylvie Boulanger:
“Le média minimal” - 1989
•Théo Barbu: “Differing relationships between Art and Technic in Paris” - ArtSpeak (N.Y) du 01/03/89
•Luc Vachez: “Les épures de limites de Monique Voiret” - Lyon-Libération du 30/01/88

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Une certaine nature morte ou des extraits du réel

«Entre ils naissent... ils meurent, de Monique Voiret met en scène sept portes qui sont la "symbolique de ce que peuvent être les étapes de l’existence humaine transposées à l’échelle d’une épure architecturale".
Le spectateur est invité à traverser chacune des portes pour essayer de découvrir le sens des signes déposés sur les faces de verre et qui font référence au passage de la vie. La porte, élément modulaire, constitue la base du vocabulaire que Monique Voiret exploite habituellement dans des constructions élaborées à partir de progressions mathématiques. Cette fois les portes sont évidées pour ne proposer que les arêtes qui les composent: l’intérieur prend alors autant d’importance que la configuration externe et permet une circulation où s’interpénètrent le dedans et le dehors. Les effets d’éclairage et d’ombres portées créent un dynamisme et organisent des relations plastiques là où ne devraient qu’exister une unité répétitive.»

Hedwidge Asselin
(article paru dans la revue espace - Montréal, hiver 1998.)

Entre le réel et sa mémoire

«Et si, en tant qu’artiste, Monique Voiret accepte volontiers qu’évoluent les rigueurs, sa production est tout de même caractérisée par une remarquable économie et une densité abstraite de signes dont le témoigne son installation "Entre ils naissent... ils meurent". Un alignement de sept portes de verre, porteuses des langages brisés et des reflets incertains du réel qu’induisent leur ouverture ou leur fermeture, symbolise le passage de la vie à la mort.»

Jean Dumont
(article paru dans la revue espace - Montréal, hiver 1998.)

Au cœur de l’art: la chapelle des recollets

La chapelle des Récollets, située dans le cœur de la vieille ville d’Apt, attire beaucoup d’amateurs d’art et curieux.
L’exposition “Mouvements d’artistes” n’a pas fait exception à la règle. Le titre même de cette exposition évoque à lui seul l’évolution de l’art contemporain depuis l’apparition des nouvelles technologies. Chacun des trois artistes exposés propose à travers son cheminement personnel, l’apport des technologies numériques à l’art.
Ainsi Monique Voiret utilise l’outil informatique pour l’étude et la conception de ses œuvres. La meilleure illustration de cela doit être sa “Table Codée” sur laquelle elle a écrit des phrases mais où les mots et les lettres sont tronquées. Sous la table, elle a disposée le complément de tout cela afin que le spectateur puisse lire les inscriptions, mais encore faut-il trouver le point de mire. “Le savoir est un pouvoir, pourquoi le partager?”.
Monique Voiret aime à donner toujours plus de sens à son dialogue avec le spectateur de son œuvre.les portes s’ouvrent sur des mots découpés: utopie, rhétorique, métaphore... Métaphore de la connaissance, du sens caché et du pouvoir des mots sur le lecteur? Peut-être même accentuée, en jouant avec les émotions du “spectateur”, sa surprise, son instinct de protection?

Marie Paule Escoffier
(parus dans le periodique Vaucluse Matin, Octobre2001.)

Les égarements de la photographie

Monique Voiret met l’accent sur ce seuil qu’est la porte: porte à ouvrir par le spectateur, qui tantôt trouve accès à l’image, tantôt se voit refuser toute visibilité. La maîtrise de l’espace s’avère ici plus complexe, jouant sur le pouvoir de l’interdit, la pulsion de curiosité et l’effet déceptif de la privation du regard.
Refusant le sage espace des cimaises, s’autorisant volume et démesure, ces architectures sont-elles, pour autant, des “monuments”?
...
Enfin, radicale, La Réserve de Voiret déçoit a priori toute monumentalisation de l’oeuvre en en présentant l’austère revers: l’espace de stockage, la remise. Tout aussi bien, la pauvreté de l’oeuvre, l’ingratitude du moment qui précède ou suit la glorieuse exposition.
Le bois brut, le coffre de manutention.
Si le corps est ainsi donné à la photographie, il l’est sous des formes très différenciées: ... envers du décor, corps secret de la photographie chez Voiret.

Dominique Baqué.
(extrait du texte de l'exposition, Ambassade du Canada à Paris, 1993)